Des maladies liées aux habitudes de vie de plus en plus nombreuses et précoces

70 % des décès sont aujourd’hui liés aux habitudes de vie. Longtemps considérées comme des maladies liées au vieillissement, la mortalité précoce (avant 50 ans) est en augmentation. En France, bien que l’espérance de vie soit une des plus élevée d’Europe, la mortalité évitable est plus élevée que dans de nombreux pays de l’UE.

À ces cas précoces s’ajoutent l’explosion des maladies chroniques chez les séniors : d’ici 2030, notre système de soins devra gérer une augmentation probable de 50 % du nombre de patients en ALD (affection longue durée) par rapport à aujourd’hui.

En parallèle, le vieillissement de la population entraînera nécessairement une hausse de la demande en soins de santé et de longue durée en France. Pour la Commission européenne et l’OCDE, la solution est à chercher du côté de la « prévention ». Comprendre les actions destinées à éviter l’apparition des maladies. « Les dépenses consacrées à la prévention représentaient moins de 2 % de l’ensemble des dépenses de santé, soit une part inférieure aux 3,1 % de moyenne de l’UE ».

Coût des maladies pour le système de santé Français

Pour les seules maladies chroniques, soit plus de 20 millions de Français :

60 % des dépenses de santé de l’Assurance maladie, soit 84 milliards d’euros, sont liés à la prise en charge des 20 millions de personnes souffrant de pathologies chroniques, selon la CNAM. 

15 à 20 % des effectifs d’une entreprise sont touchés. 

Le coût des arrêts de travail liés aux maladies chroniques est estimé à 525 millions d’euros par an, soit 9 000 euros par mois . 

Le CESE [1] estime à 17 milliards d’euros la productivité perdue du fait de ces maladies.

Quel intérêt social et économique de la prise en charge préventive ?

Le système de santé Français, fondé sur le modèle curatif, atteint ses limites. La prise en charge préventive permettrait d’agir dans trois domaines :

Mieux traiter et soigner

– Décloisonner le parcours de santé et le parcours de soins
– Quitter l’approche épisodique des soins
– Limiter les récidives et l’aggravation
– Faciliter les échanges ville-hôpital et les relations entre le patient et les professionnels de santé 

Réduire la prévalence et l’incidence des maladies

– Améliorer l’espérance de vie en bonne santé mais aussi la qualité de vie
– Réduire le nombre et la durée des arrêts maladies
– Réduire les épisodes de soins

Réduire les dépenses de santé

-Réduire les dépenses de santé

Des millions d’euros d’économies pour le système de santé Français

Dans une étude de modèles de gains prévisionnels, les gains prévoient à 5 ans et pour 52 000 utilisateurs des économies de :

13,6 millions € pour le régime obligatoire

3,9 millions € pour le régime complémentaire

2,1 millions € pour l’employeur, soit 8 € par personne protégée

Des études qui prouvent les gains sanitaires et sociaux

La prise en charge préventive, si elle n’en est qu’à ses débuts, a d’ores et déjà démontré son potentiel et son efficacité. Parmi les résultats notables :

72 % des personnes accompagnées ont changé durablement leurs comportements santé.

Plusieurs études ont d’ores et déjà démontré les gains potentiels :